La transmission d’entreprise connait un pic en Suisse depuis plusieurs années. De nombreux chefs d’entreprises arrivent à l’age de la retraite et s’orientent vers la transmission de leur entreprise pour péreniser leur savoir faire, leur patrimoine et pour réaliser le fruit de leur travail.
Les entreprises suisse, souvent familiales et transmises de génération en génération ne trouvent pas forcément de repreneurs internes. Les niveaux de compétences demandés dans un monde de plus en plus segmenté et pointu, l’investissement nécessaire à la conduite d’une société, les désirs de la dernière génération, la mondialisation et l’émergence de nouveaux métiers sont autant de freins à la transmission au sein même de la famille.
Le problème de la valorisation se pose aussi : L’entrepreneur veut vendre et encaisser un montant conséquent pour se destiner à une retraite dorée, alors que les enfants n’ont pas les fonds propres nécessaires. Une cession sous forme de “crédit vendeur” ne sera alors pas toujours le premier choix du cédant, surtout si la vente n’a pas été anticipée et les enfants pas intégrés à l’entreprise des années auparavant. Il en va de même pour les cessions d’entreprises de type “MBO” (reprise par le management) où les cadres, si compétents soient ils ont du mal à rassembler les fonds propres nécessaires pour reprendre leur outil de travail et le pérenniser.
Heureusement la Suisse offre de nombreux et très importants avantages pour les repreneurs, souvent étrangers, et donc pour la transmission d’entreprise. La stabilité politique, la force économique, le code du travail et des relation sociales apaisées, une flexibilité du travail et une qualité du travail parmi les plus importantes au monde, un cadre de vie, un respect et un sentiment de sécurité sont autant d’incitateurs pour l’acheteur. Enfin le fort pouvoir d’achat Suisse couplé à une fiscalité plutôt douce génèrent de la confiance chez le repreneur et facilitent la transmission.
Par ailleurs, et depuis de nombreuses années l’économie Suisse se caractérise par un très fort dynamisme dans les secteurs médicaux, pharmaceutique, chimique, mécanique et informatique. Ces secteurs sont perçus comme “jeunes” et à forte valeur ajoutée et constituent un véritable effet de mode. la Fusion acquisition suit aussi des phénomènes de mode. Comme toute activité de transmission, le prix n’est jamais fixé par des règles comptables et mathématique mais par un équilibre basé sur un rendement entre offre et demande. Ainsi il nous arrive de voir une valorisation d’entreprise changer très fortement en quelques années du fait de la demande des acquéreurs.
transmission d’entreprise. Attactivité de la suisse.
Comme toute économie, la demande suit des cycles. En ce moment nous faisons face à une très forte demande pour les secteurs fiduciaire, informatique, médicaux et pharmaceutique ainsi que pour des écoles privées classique ou de type “web”. Sans doute une réminiscence de l’image de l’éducation à la Suisse….
Il existe plusieurs acteurs, souvent complémentaires, qui vont intervenir lors d’une transmission d’entreprise :
L’entrepreneur, qui va souvent démarrer en mode start up, ou se lancer après une première carrière en entreprise. Cet entrepreneur devra passer par la case de levée de fonds, ou se faire aider au sein d’un incubateur de start ups. Ce secteur est très dynamique en suisse, où les jeunes entreprises fleurissent, et souvent, survivent.
L’industriel, Suisse ou étranger, qui opère sur fonds propres, et/ou qui est prêt à lever des fonds auprès d’organismes financiers (“le leverage”). Parmi nos acheteurs, nos voisins Français, mais aussi Italien, Anglais et Allemands sont très actifs sur le marché Suisse.
Le fonds d’investissement. Le fonds intervient soit sur une entreprise mure, avec possibilité de la revendre quelques années après, soit en soutien d’un entrepreneur du secteur disposant du savoir faire, mais manquant de fonds propres. Un fonds d’investissement peut injecter de l’argent frais pour permettre à une entreprise de croitre à l’international, par exemple, et en retirer les fruits plus tard. Les fonds ont un véritable rôle de soutien de l’économie, et bien utilisés, permettent de croitre, de sécuriser une entreprise et de réaliser de substantiels bénéfices. Chez SELLSIDE nous travaillons essentiellement avec ces fonds a vision “industrielle” et “long termiste”.
Les banques. Assez (trop ?) frileuses, les banques ont encore du mal, contrairement à ce qui se passe en Europe ou aux Etats unis, à monter des opérations basées sur du Discounted Cash flow. Cette tendance évolue doucement. En outre nos bonnes relations et notre excellent historique quand à la pérennité des affaires que nous avons traitées, nous permettent de sortir du schéma traditionnel de 30% de fonds propre. Les banques deviennent plus actrices et moins accompagnatrices. Nombreuses d’entre elles, et parmi les plus grandes nous confient les projets de fusion acquisition, pour se concentrer sur l’accompagnement, le conseil et la gestion des revenus et du patrimoine du chef d’entreprise.
Notre métier (et notre passion) est de vous accompagner tout a long du processus de transmission. Nous trouvons l’acheteur, soit parmi nos clients identifiés, soit par méthode de chasse (chez SELLSIDE nous ne travaillons que sur réseau pour garder la plus grande confidentialité) puis nous lui adjoignons, au besoin, le partenaire financier qui lui convient et qui vous convient, puis nous gérons la partie juridique avec vous. Cette démarche complète est assez unique car elle va beaucoup plus loin que la mise en relation après valorisation de l’entreprise. Par contre elle nous permet aussi de cerner et de répondre à votre situation patrimoniale et fiscale en amont et de bâtir la transmission autour d’eux.
Notre satisfaction est la votre. A ce jour plus de la moitié de nos affaires nous reviennent via d’ancien vendeurs ou acheteurs que nous avons trouvé. Le Fusion acquisition se porte bien, et nous ferons notre maximum pour vivre ces moments passionnants et intenses avec vous.
Alexandre Gobelin
SELLSIDE Sàrl
